“The Maple Leaf Forever”: a Song and a Slogan
Auguste Vachon, Outaouais Herald Emeritus
The “The Maple Leaf Forever” is a suitable subject to honour the 150th anniversary of Canada. The song was composed in 1867 by Alexander Muir to celebrate the union of four provinces into one country named the Dominion of Canada, an historical event termed the Canadian Confederation.
The postcards and ceramic pieces seen below are all inscribed with the song’s title and attest to the composition’s great popularity among Anglophone Canadians from the year 1900 to the end of the First World War. Although beavers and maple leaves do decorate ceramic tableware from c. 1856 to 1900, these pieces do not mention Muir’s work, see Focus Two. The Canadiana Connection 19th Century Pottery. Collection of the Winnipeg Art Gallery, (Winnipeg Art Gallery, [1998]), pp. 39-44, 48, 50, 87. This does not mean that the son was not popular prior to 1900. After Confederation, it was diffused by sheet music and could be played and sung in every part of the country. In the early years of the twentieth century, the opus’s title began appearing alone, or with its refrain, mostly on patriotic postcards, a new medium, and on some ceramic pieces, a millennial art. After 1918, the title of Muir’s lyrics virtually disappears from both postcards and ceramics. This seems a strong indication that the melody was beginning to lose some of its popularity even among Anglophones after the First World War.
The sampling of postcards inscribed “The Maple Leaf Forever” shown here represents what my wife and I were able to acquire. Our postcard collecting has been focused on Canadian symbols, namely coats of arms, flags, badges, beavers and maple leaves. Nonetheless, we ended up with a huge number of cards inscribed with the title of Muir’s lyrics. In the illustrations shown here, the “The Maple Leaf Forever” is placed on an equal footing with other symbols cherished by Canadians such as the beaver, the Dominion shield, the Canadian Red Ensign, the royal arms and the Union Jack. In several cases, the words are inscribed on a motto scroll as in heraldry, virtually converting them into a Canadian motto or slogan.
Many of these souvenirs display symbols of British royalty and of Great Britain combined with Canadian symbols thus showing attachment to both the country of origin and the country of residence. It is normal to express strong patriotic sentiments in wartime, but the postcards and ceramic souvenirs shown here were mostly produced before the war, from about 1900 to 1914. Consequently, we cannot escape the fact that, even before the war aroused their patriotic sentiments, Anglophone Canadians were expressing powerful loyalty to their traditions and country through a very popular song along with a multitude of emblems.
N.B.
The illustrations are from the collection of heraldic and patriotic postcards assembled by Auguste and Paula Vachon and from the Vachon Collection of heraldic ceramics of the Canadian Museum of History.
The illustrations are from the collection of heraldic and patriotic postcards assembled by Auguste and Paula Vachon and from the Vachon Collection of heraldic ceramics of the Canadian Museum of History.
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The Maple Leaf Forever : une chanson et un slogan
Auguste Vachon, héraut Outaouais émérite
La chanson The Maple Leaf Forever se présente comme un sujet des plus à propos pour marquer le 150e anniversaire du Canada. Alexander Muir composait cette œuvre en 1867 pour célébrer l’union de quatre provinces en un pays nommé le Dominion du Canda, événement historique connu sous le nom de Confédération canadienne.
Les cartes postales et les pièces de céramique ci-dessous, chacune inscrite du titre de la chanson, illustrent à souhait la vogue remarquable de cette mélodie parmi les Canadiens anglophones pour la période allant de l’année 1900 jusqu’à la fin de la Grande Guerre. S’il est vrai que plusieurs castors et feuilles d’érable ornent de la vaisselle en céramique de 1856 environ à 1900, on n’y retrouve pas mention de l’opus de Muir, voir Focus Two. The Canadiana Connection 19th Century Pottery. Collection of the Winnipeg Art Gallery, Winnipeg Art Gallery, [1998], p. 39-44, 48, 50, 87. Ceci n’implique pas que la chanson était moins populaire avant 1900. Après la Confédération, la diffusion de feuilles de musique permettaient de la jouer et de la chanter dans tous les coins du pays. Au tout début du XXe siècle, son titre commence à apparaître seul, parfois avec le refrain, sur des cartes postales patriotiques, une nouvelle forme de communication, et sur quelques pièces de céramique, un art millénaire. On constate que le titre de la chanson disparaît, à toute fin pratique, des cartes postales et pièces de céramique après 1918. On peut en conclure que ce refrain commençait à perdre de sa popularité, même chez les anglophones.
Ce qui suit est un échantillon de cartes postales et de céramique portant l’inscription « The Maple Leaf For Ever ». Il existe d’autres cartes du genre que mon épouse et moi n’avons pas encore acquises. Les cartes que nous collectionnons ont pour objet de documenter les emblèmes canadiens : armories, drapeaux, insignes, castor et feuilles d’érable. Il n’en demeure pas moins qu’en poursuivant un objectif plus général, nous avons accumulé un nombre imposant d’exemplaires dédiés à l’œuvre de Muir. L’échantillon permet de constater que le titre de sa mélodie est placé au même rang que d’autres emblèmes prisés des Canadiens comme le castor, l’écu du Dominion, le Red Ensign canadien, les armoiries royales et l’Union Jack. Le fait que le titre de la chanson figure assez souvent sur un listel, comme c’est le cas pour une devise héraldique, confère aux mots une allure de devise ou de slogan.
Beaucoup de ces souvenirs combinent des symboles de la royauté britannique et de la Grande-Bretagne avec des symboles canadiens dans le but de rendre hommage au pays d’origine et au pays de résidence. Il semble normal d’exprimer des sentiments patriotiques accentués en temps de guerre, mais de nombreux souvenirs sous forme de cartes postales ou de pièces de céramique datent d’avant la guerre, notamment de la période allant de 1900 à 1914 environ. On constate que, plusieurs années avant qu’un conflit mondial vienne éveiller leurs sentiments patriotiques, les Canadiens anglophones exprimaient avec force leur loyauté envers leurs traditions et leur pays par le biais d’une chanson très populaire et d’une multitude d’emblèmes.
Les cartes postales et les pièces de céramique ci-dessous, chacune inscrite du titre de la chanson, illustrent à souhait la vogue remarquable de cette mélodie parmi les Canadiens anglophones pour la période allant de l’année 1900 jusqu’à la fin de la Grande Guerre. S’il est vrai que plusieurs castors et feuilles d’érable ornent de la vaisselle en céramique de 1856 environ à 1900, on n’y retrouve pas mention de l’opus de Muir, voir Focus Two. The Canadiana Connection 19th Century Pottery. Collection of the Winnipeg Art Gallery, Winnipeg Art Gallery, [1998], p. 39-44, 48, 50, 87. Ceci n’implique pas que la chanson était moins populaire avant 1900. Après la Confédération, la diffusion de feuilles de musique permettaient de la jouer et de la chanter dans tous les coins du pays. Au tout début du XXe siècle, son titre commence à apparaître seul, parfois avec le refrain, sur des cartes postales patriotiques, une nouvelle forme de communication, et sur quelques pièces de céramique, un art millénaire. On constate que le titre de la chanson disparaît, à toute fin pratique, des cartes postales et pièces de céramique après 1918. On peut en conclure que ce refrain commençait à perdre de sa popularité, même chez les anglophones.
Ce qui suit est un échantillon de cartes postales et de céramique portant l’inscription « The Maple Leaf For Ever ». Il existe d’autres cartes du genre que mon épouse et moi n’avons pas encore acquises. Les cartes que nous collectionnons ont pour objet de documenter les emblèmes canadiens : armories, drapeaux, insignes, castor et feuilles d’érable. Il n’en demeure pas moins qu’en poursuivant un objectif plus général, nous avons accumulé un nombre imposant d’exemplaires dédiés à l’œuvre de Muir. L’échantillon permet de constater que le titre de sa mélodie est placé au même rang que d’autres emblèmes prisés des Canadiens comme le castor, l’écu du Dominion, le Red Ensign canadien, les armoiries royales et l’Union Jack. Le fait que le titre de la chanson figure assez souvent sur un listel, comme c’est le cas pour une devise héraldique, confère aux mots une allure de devise ou de slogan.
Beaucoup de ces souvenirs combinent des symboles de la royauté britannique et de la Grande-Bretagne avec des symboles canadiens dans le but de rendre hommage au pays d’origine et au pays de résidence. Il semble normal d’exprimer des sentiments patriotiques accentués en temps de guerre, mais de nombreux souvenirs sous forme de cartes postales ou de pièces de céramique datent d’avant la guerre, notamment de la période allant de 1900 à 1914 environ. On constate que, plusieurs années avant qu’un conflit mondial vienne éveiller leurs sentiments patriotiques, les Canadiens anglophones exprimaient avec force leur loyauté envers leurs traditions et leur pays par le biais d’une chanson très populaire et d’une multitude d’emblèmes.
N.B.
Les illustrations proviennent de la collection de cartes postales héraldiques et patriotiques assemblée par Auguste et Paula Vachon et de la collection Vachon de céramique héraldique du Musée canadien de l’histoire.
Les illustrations proviennent de la collection de cartes postales héraldiques et patriotiques assemblée par Auguste et Paula Vachon et de la collection Vachon de céramique héraldique du Musée canadien de l’histoire.
Illustrations
P1. Postcard featuring Uncle Sam and John Bull standing in a wheat field and singing the “The Maple Leaf Forever” in harmony with immigrants from many parts of world. Johnny Canuck acts as choirmaster. At the bottom is the inscription “The national song of Canada” which is one more indication that Muir’s song was at one time considered the anthem of the country. The original words were very much oriented towards British exploits and traditions. There was no mention of Francophones who were a little more than 29% of the population in 1867. It seems that the exhortation “Now then, all together” was a call for all ethnicities to work together. King's Printer, Ottawa, Ontario, Series no. 900, c. 1906.
P1. Sur cette carte postale l’oncle Sam et John Bull chantent The Maple Leaf Forever en harmonie avec des immigrants venus de plusieurs coins du monde. Johnny Canuck, une figure incarnant le Canada, mène le chant. Une inscription dans le bas qualifie la chanson d’hymne national, ce que plusieurs Canadiens la considéraient à l’époque. Les paroles originales louangeaient avant tout les exploits et les traditions britanniques. On n’y rencontre aucune mention des francophones qui formaient un peu plus de 29 % des habitants du pays en 1867. Le directeur de chorale invite tous les participants à chanter ensemble, sans doute pour créer un climat d’harmonie entre les ethnies. King's Printer, Ottawa, Ontario, série no. 900, c. 1906.
P2. This postcard dated August 1909 conveys a strong patriotic message bringing together the maple leaf, the Canadian Red Ensign, and the chorus from “The Maple Leaf Forever.” Brandishing the flag is a recurrent theme in art. In Emanuel Leutze’s Washington Crossing the Delaware, the flag comes across as a powerful symbol of the fledgling nation. The depiction on this card brings to mind Liberty Leading the People by Eugène Delacroix.
P2. Cette carte postale oblitérée en août 1909 communique un puissant message de patriotisme alliant la feuille d’érable et le Red Ensign canadien au refrain de The Maple Leaf Forever. Brandir le drapeau est un thème récurrent en art. Dans la peinture Washington Crossing the Delaware (Washington traversant le Delaware) d’Emanuel Leutze, le drapeau s’impose comme un puissant symbole de la nation naissante. Le geste de la jeune fille rappelle La Liberté guidant le peuple d'Eugène Delacroix.
P3. A Girl Guide (Brownie?) waves the Canadian Blue Ensign, the flag of Canadian government ships. Signed C.T. Howard, printed and published by J. Salmon, Sevenoaks, England, card no. 980.
P3. La guide brandit le Blue Ensign canadien qui est le pavillon des navires du gouvernement canadien. Signée C.T. Howard, imprimée et éditée par J. Salmon, Sevenoaks, Angleterre, carte no 980.
P4. A toast to the Land of the maple. “Designed by Malcolm & Hayes, N.Y. Copyright 1907 by Platingchrome Co., N.Y.”
P4. Un verre en l’honneur du Pays de l’érable. « Designed by Malcolm & Hayes, N.Y. Copyright 1907 by Platingchrome Co., N.Y. »
P5. The archetype of a Canadian girl wearing a typically Canadian coat, a tuque and a ceinture flechée, supporting snowshoes in the right hand and a Canadian Red Ensign in the left; with a beaver at her feet, and a spray of maple leaves to her right. The Latin motto Patria Amamus should be Patriam Amamus (We love our country). This error was corrected in an 1899 issue of the same postcard. Inscribed at the bottom: “Entered according to act of the Parliament of Canada in the year 1898 by J.C. Wilson & Co., Montreal, at the Department of Agriculture.”
P5. Une Canadienne archétypique vêtue d’un manteau typiquement canadien, d’une tuque et d’une ceinture fléchée, soutenant des raquettes de sa main droite et un Red Ensign canadien de sa main gauche, accompagnée d’un castor à ses pieds et d’une guirlande d’érable à a sa droite. La devise latine Patria Amamus devrait plutôt se lire Patriam Amamus (Nous aimons notre patrie). Une réédition de la même carte en 1899 corrige cette erreur. Inscription dans le bas : “Entered according to act of the Parliament of Canada in the year 1898 by J.C. Wilson & Co., Montreal, at the Department of Agriculture.”
P6. This armorial display is entirely Canadian. The flag appears to be that of the governor general at the time, although there should be a royal crown above the shield on the Union Jack and the shield itself should contain only four quarters and not seven. The armorial device adopted by the Dominion of Canada is featured in centre. By The Illustrated Post Card Co., Montreal. An example of this card found on the internet was dated 1911 by the sender.
P6. Tous les symboles sur cette carte sont canadiens. Le drapeau se veut celui du gouverneur général à l’époque, même si une couronne royale devrait figurer au-dessus de l’écu au centre de l’Union Jack et que cet écu devrait ne contenir que quatre quartiers et non sept. L’emblème adopté par le Dominion du Canada occupe le centre. Par The Illustrated Post Card Co., Montréal. Un exemple de cette carte repéré sur internet était daté de 1911 par l’expéditeur.
P7. On this New Year postcard with a bit of poetry, the shield of the Dominion of Canada is flanked by the Royal Standard and the Canadian Red Ensign. Maple leaves and the much older Canadian symbol of the beaver are prominently featured. “B.B., London. Series No. N 1500. Made in England,” c. 1912.
P7. Un peu de poésie accompagne des vœux du Nouvel An sur cette carte où l’écu du Dominion du Canada est flanqué de la bannière royale et du Red Ensign canadien. Des feuilles d’érable et un castor, symbole beaucoup plus ancien du pays, sont bien en vue. Série B.B., London. no 1500. Imprimé en Angleterre v. 1912.
P8. A greeting card with a short poem and a chaplet of the arms of Canadian provinces joined together by maple leaves and enclosing the Union Jack. B.B., London. Series No 1904. After 1907, c. 1910-1912.
P8. Une carte de vœux affichant un court poème et un chapelet d’armories des provinces canadiennes liées par des feuilles d’érable et enfermant l’Union Jack. Série B.B., London. no 1904. Après 1907, v. 1910-1912.
P9. “The Maple Leaf For Ever” inscribed on a shield. On the back, the initials “S.B.” refer to Stedman Bros. Ltd. of Brantford, Ontario. Postdated December 1908.
P9. « The Maple Leaf For Ever » figure sur un écu. Au dos, les initiales « S.B. » désignent Stedman Bros. Ltd. de Brantford, Ontario. Oblitérée en décembre 1908.
P10. A bucolic scene. B.B., London. Series No 1060. The green George V one cent stamp on the back was issued on 22 December 1911. The post date in not readable.
P10. Une scène rurale. . « B.B., London. Series No 1060. » Le timbre vert de George V au dos date du 22 décembre 1911. La date de la marque postale est illisible.
P11. “National Series. Made in Gt. Britain” postdated March 1910. The National Series was created by Millar & Lang Art Publishing Co. (M & L, Ltd.), Glasgow, Scotland and London, England. The series was produced for Canada from about 1908 to 1915. Similar cards that follow from the National Series, with no readable date, have been approximated at c. 1910.
P11. « National Series. Made in Gt. Britain » oblitérée en mars 1910. La firme qui produisait cette série était Millar & Lang Art Publishing Co. (M & L, Ltd.), Glasgow, Écosse et Londres, Angleterre. La série canadienne date de 1908 à 1915 environ. Les cartes de la même série qui suivent et dont la date n’est pas connue sont datées de 1910 environ.
P12. “National Series. Made in Gt. Britain” c. 1910.
P12. « National Series. Made in Gt. Britain » v. 1910.
P13. “National Series. Made in Gt. Britain” c. 1910.
P13. « National Series. Made in Gt. Britain » v. 1910.
P14. The same card as P13 with the image of a boat glued in centre. Sent from Halifax (Nova Scotia) to Yarmouth (Maine). Postdated 1 August 1909.
P14. La même carte que P13 avec l’image d’un bateau collée au centre. Envoyée d’Halifax (Nouvelle-Écosse) à Yarmouth (Maine). Oblitérée le 1er août 1909.
P15. “National Series. Millar & Lang, Ltd., Art Publishers, Glasgow and London (Printed in Britain.)” c. 1910. A number of “Canadian Life” postcards appeared in this series. The back of this card is interesting in that it refers to postcard collecting activities.
P15. « National Series. Millar & Lang, Ltd., Art Publishers, Glasgow and London (Printed in Britain.) » v. 1910. Plusieurs cartes de la série consacrées à des scènes canadiennes sont inscrites « Canadian Life ». Le dos de cette carte témoigne des activités de collectionneur des correspondants.
P16. “National Series. Made in Gt. Britain” c. 1910.
P16. « National Series. Made in Gt. Britain » v. 1910.
P17. The titles of two songs appear on this old parchment to which a seal bearing a Scottish thistle is appropriately appended to honor the "Auld Lang Syne" of the Scottish poet Robert Burns. “National Series. Made in Gt. Britain” c. 1910.
P17. Les titres de deux chansons figurent sur ce vieux parchemin dont le cachet arbore un chardon en l’honneur du poète écossais Robert Burns, auteur du poème Auld Lang Syne devenu chanson folklorique. « National Series. Made in Gt. Britain » v. 1910.
P18. “National Series. Made in Gt. Britain” dated 11 August 1914.
P18. « National Series. Made in Gt. Britain » datée du 11 août 1914.
P19. “National Series. Made in Gt. Britain » postdated 22 December 1908.
P19. « National Series. Made in Gt. Britain » oblitérée le 22 décembre 1908.
P20. A four-province Canadian Red Ensign and the green harp flag of Ireland “National Series. Made in Gt. Britain” c. 1910.
P20. Un Red Ensign canadien à quatre provinces et le drapeau vert à la harpe d’Irlande « National Series. Made in Gt. Britain » vers 1910.
P21. World War I embroidered silk postcard. In centre appears the General Service Badge of the Canadian Expeditionary Force. Huge quantities of these cards were embroidered in France and Belgium for sale to soldiers coming from many parts of the world. On the back, the comment of the soldier who sent the card is amusing. These cards were made of a piece of silk embroidered with appropriate emblems, laid down on a postcard and framed with a decorative embossed border.
P21. Carte postale en soie brodée de la Première guerre mondiale. Au centre apparaît l’insigne général du Corps expéditionnaire canadien. On fabriquait des quantités industrielles de ces cartes en France et en Belgique pour vente aux soldats venus de nombreux pays. Au dos, le commentaire du soldat à l’effet qu’il ne pouvait trouver rien de mieux là où il se trouvait est assez amusant. La pièce de soie brodée est appliquée sur une carte postale à l’intérieur d’un cadre orné de motifs en relief.
P22. On the address side of this postcard, the words “maple leaf” are replaced in two places by the depiction of an actual leaf to spell out “The Maple Leaf For Ever.”
P22. Au dos de cette carte postale, l’image d’une feuille d’érable remplace à deux endroits les mots « maple leaf », ce qui donne « “The Maple Leaf For Ever ».
P23. These verses urging Canadians to enlist in defense of Empire and country propose “The Maple Leaf Forever” as a national battle song. Postcard by T.M. Morrow, St. John, New Brunswick, dated 1 October 1914.
P23. Ces vers visant à mobiliser les Canadiens pour la défense de l’empire et du pays proposent la chanson « The Maple Leaf Forever » comme hymne guerrier national. Carte postale par T.M. Morrow, Saint-Jean, Nouveau Brunswick, datée du 1er octobre 1914.
P24 This postcard reproduces two verses from the song “The Maple Leaf for ever” which propose these same words as a watchword or motto for Canada. The address side of the card features an overprinted advertisement for Canadian emblems and flags by a company from Boston. A “National Series” card by Millar & Lang Art Publishing Co. (M & L, Ltd.), Glasgow (Scotland) and London (England).
P24 Cette carte postale reprend deux vers de la chanson « The Maple Leaf for ever » qui proposent ces mêmes mots comme devise du Canada. Le recto affiche une annonce publicitaire surimprimée d’un commerce de Boston qui vend des emblèmes et drapeaux canadiens. Carte de la « National Series » éditée par Millar & Lang Art Publishing Co. (M & L, Ltd.), Glasgow (Écosse) et Londres (Angleterre).
P25 A typical Canadian winter scene in the early years of the twentieth century. The shield on the left bears the poorly represented arms of the Canada Company. By Millar and Lang (see P24).
P25 Une scène hivernale typiquement canadienne au début du XXe siècle. L’écu à gauche porte les armoiries mal dessinées de la Canada Company. Par Millar & Lang (voir P24).
P26 Embossed postcard by W.J. Ingram of Toronto, sent to someone in Napanee, Ontario, postmarked 24 December 1906. The publisher`s name and the inscription “The Maple Leaf For Ever” appear on a ribbon extending from a bow at the base of the maple leaf. A number of postcards are completely or partly handmade: hand-painted cards sometimes on leather, cards in the form of colouring books, embroidered cards, etc. Here the inscription “Greetings From Kingston” and the glitter are both added by hand.
P26 Carte postale gaufrée, par W.J. Ingram de Toronto, adressée à une personne de Napanee en Ontario, oblitérée le 24 décembre 1906. Le nom de l’éditeur et l’inscription « The Maple Leaf For Ever » apparaissent sur un ruban émanant d’un nœud au bas de la feuille d’érable. Plusieurs cartes postales comportent un côté artisanal : cartes peintes à la main assez souvent sur cuir, cartes à colorier, cartes brodées, etc. Ici l’inscription « Greetings From Kingston » et la poudre scintillante sont des ajouts manuels.
P27. An allegorical figure representing the city of Montreal holds the Canadian Red Ensign in the company of a beaver and maple branches. As was the custom at the time in public places, we can see the Union Jack, Red Ensigns and the flag of the United States flying in the Montreal Dominion Park. Publisher: Illustrated Post Card Co., Montreal.
P27. Une figure allégorique représentant la ville de Montréal tient le Red Ensign canadien en compagnie d’un castor et de branches d’érable. Selon l’usage de l’époque dans les places publiques, on aperçoit l’Union Jack, des Red Ensign et le drapeau des États-Unis flottant dans le parc Dominion de Montréal. Éditeur : Illustrated Post Card Co., Montréal.
P28. This postcard, dedicated to Alexander Muir and his song “The Maple Leaf Forever,” reveals his source of inspiration. While strolling in a Toronto garden with a friend, a leaf falling from a maple tree adhered stubbornly to the coat of one of them. The friend suggested that he write verses relating to the maple leaf. A wreath of maple leaves encircles Muir’s portrait and he wears a maple leaf brooch on his coat similar to those sold at the time, the one below being from a 1901 Eaton’s Catalogue. The message on the correspondence side is interesting. It is signed by A.F. Shewfelt of Armow (Ontario) and is sent to a local farmer trying to induce him to buy Maple Leaf brands of binder twine produced by Brantford Cordage Company. The stamp allows to date the card around 1911. The name of the publisher is not given.
P28. Cette carte postale dédiée à Alexander Muir et sa chanson “The Maple Leaf Forever” révèle sa source d’inspiration. Alors qu’il se promenait avec un ami dans un jardin de Toronto, une feuille tombée d’un érable adhéra obstinément au manteau de l’un d’eux. L’ami lui proposa de composer des vers au sujet de la feuille d’érable. Une couronne de feuilles d’érable entoure le portrait de Muir et il porte sur son manteau une broche en forme de feuille d’érable comme il s’en vendait à l’époque, celle ci-dessus provenant du Eaton’s Catalogue de 1901. A.F. Shewfelt d’Armow (Ontario) envoie la carte à un agriculteur local pour l’inciter à acheter de la ficelle de moissonneuse-lieuse Maple Leaf produite par Brantford Cordage Company. Le timbre permet de dater la carte de 1911 environ. Le nom de l’éditeur n’y figure pas.
C1. A busy design with a beaver and its maple branch, the Union Jack, the White Ensign of the British Royal Navy, the Red Ensign, the Royal Standard, the royal arms and floral emblems of Great Britain. The inscription “The Maple Leaf For Ever” appears on a scroll below the central medallion. Tray by William Lowe, England, c. 1900.
C1. L’image fourmille de symboles : le castor et sa branche d’érable, l’Union Jack, le pavillon blanc de la Marine royale britannique, le Red Ensign, la bannière royale, les armoiries royales et les emblèmes floraux de la Grande-Bretagne. On lit sur un listel sous le médaillon central : « The Maple Leaf For Ever ». Plateau par William Lowe, Angleterre, v. 1900.
C2. Cup and saucer by William Lowe, England. The saucer is inscribed “1837 to 1897,” but pattern was registered in 1899. This is both a souvenir and a utility item.
C2. Tasse et soucoupe par William Lowe, Angleterre. La soucoupe porte l’inscription « 1837 to 1897 », mais l’enregistrement du modèle date de 1899. Il s’agit à fois d’un souvenir et d’un objet utilitaire.
C3. A maple leaf with the royal crown, the White Ensign of the British Royal Navy and the Union Jack. Side plate by William Lowe, England, pattern registered in 1899.
C3. La feuille d’érable accompagne la couronne royale, le pavillon blanc de la Marine royale britannique et l’Union Jack. Assiette par William Lowe, Angleterre, modèle enregistré en 1899.
C4. Nine province shield of the Dominion of Canada. Porcelain souvenir shoe likely made in Germany, 1907 to c.1910.
C4. Écu du Dominion aux armes de neuf provinces. Soulier-souvenir en porcelaine probablement fabriqué en Allemagne, 1907 à environ 1910.