A Tragedy Illustrated on a Coat of Arms / Une tragédie illustrée sur des armoiries
A Tragedy Illustrated on a Coat of Arms
Brook Watson served in the Canadian military as a secretary then as a commissary before becoming a prominent merchant, businessman, and politician. Having returned to his native England, he developed important commercial and political links with Canada and served as chairman of Lloyd’s of London, deputy governor of the Bank of England and as lord mayor of London. He returned to Canada a few times on political and military missions. During his youth he had experienced a dreadful tragedy. At age 14, he had lost a leg to a shark in Havana harbour, an event that was depicted by the artist John Singleton Copley and expressed in Watson’s coat of arms when he became a baronet in 1803. His arms are blazoned:
Arms: Ermine, on a chevron engrailed Azure between three martlets Sable, that in base surmounted by a key ward upwards Or in saltire with a sword proper, pommel and hilt Or, three crescents Argent, a canton Azure charged with a human leg erect and erased below the knee proper.
Crest: Issuant from waves, a demi Neptune proper, crowned Or, mantled Vert, the dexter arm elevated, the hand grasping a trident Or in the attitude of striking, the sinister arm supporting a shield Argent, repelling a shark in the act of seizing its prey proper.
Motto: Scuto divino (With the divine shield). (From John Debrett, The Baronetage of England, vol. 2, London, 1815, p. 1126.)
The severed leg on the shield and Neptune repelling an attacking shark in the crest refer directly to Watson’s tragic encounter. The motto refers to the shield on Neptune’s arm and to divine providence that spared the unfortunate boy’s life. Whether indented or not, the chevron with many small points in centre of the shield looks like the toothed mouth of a shark.
Brook Watson served in the Canadian military as a secretary then as a commissary before becoming a prominent merchant, businessman, and politician. Having returned to his native England, he developed important commercial and political links with Canada and served as chairman of Lloyd’s of London, deputy governor of the Bank of England and as lord mayor of London. He returned to Canada a few times on political and military missions. During his youth he had experienced a dreadful tragedy. At age 14, he had lost a leg to a shark in Havana harbour, an event that was depicted by the artist John Singleton Copley and expressed in Watson’s coat of arms when he became a baronet in 1803. His arms are blazoned:
Arms: Ermine, on a chevron engrailed Azure between three martlets Sable, that in base surmounted by a key ward upwards Or in saltire with a sword proper, pommel and hilt Or, three crescents Argent, a canton Azure charged with a human leg erect and erased below the knee proper.
Crest: Issuant from waves, a demi Neptune proper, crowned Or, mantled Vert, the dexter arm elevated, the hand grasping a trident Or in the attitude of striking, the sinister arm supporting a shield Argent, repelling a shark in the act of seizing its prey proper.
Motto: Scuto divino (With the divine shield). (From John Debrett, The Baronetage of England, vol. 2, London, 1815, p. 1126.)
The severed leg on the shield and Neptune repelling an attacking shark in the crest refer directly to Watson’s tragic encounter. The motto refers to the shield on Neptune’s arm and to divine providence that spared the unfortunate boy’s life. Whether indented or not, the chevron with many small points in centre of the shield looks like the toothed mouth of a shark.
Arms of Brook Watson/Armoiries de Brook Watson. Heraldry in Canada/L’Héraldique au Canada (June/juin 1980). See Copley’s painting and the arms in colour on the site / Voir la peinture de Copley et les armoiries en couleurs sur le site : http://greensleeves.typepad.com/berkshires/2007/12/best-foot-forwa.html (consulted/consulté 22-10-2014).
Une tragédie illustrée sur des armoiries
Après une carrière canadienne de secrétaire militaire puis commissaire, Brook Watson se démarqua comme marchand, homme d’affaires et homme politique. Retourné en Angleterre son pays natal, il entretenait des liens commerciaux et politiques étroits avec le Canada tout en siégeant comme président de la Lloyd’s de Londres, sous-gouverneur de la Banque d’Angleterre et lord-maire de Londres. Il revint au Canada quelques fois à des fins militaires et politiques. Dans sa jeunesse, il avait été victime d’un événement tragique. À l’âge de 14 ans, un requin lui avait coupé une jambe dans le port de La Havane à Cuba. Cette calamité est le thème d’un tableau de John Singleton Copley et figure aussi de plusieurs façons dans les armoiries concédées à Watson lorsque créé baronet en 1803. Le blasonnement qui suit est adapté au français à partir de John Debrett, The Baronetage of England, vol. 2, Londres, 1815, p. 1126.
Armes : D’hermine au chevron engrêlé d’azur chargé de trois croissants d’argent accompagné de trois merlettes de sable, à une clé d’or passée en sautoir avec une épée au naturel garnie d’or brochantes sur la merlette en pointe, au canton d’azur chargé d’une jambe d’homme de carnation arrachée sous le genoux.
Cimier : Neptune issant des flots le tout au naturel, couronné d’or, portant une écharpe de sinople, la main dextre levée empoignant un trident d’or prêt à frapper, tenant de son bras senestre un bouclier d’argent, repoussant un requin en train de saisir sa proie le tout au naturel.
Devise: Scuto divino (Par le bouclier divin).
La jambe tronquée sur l’écu et Neptune chassant un requin au moment de saisir sa proie dans le cimier rappellent la mésaventure de Watson. La devise fait allusion au bouclier sur le bras de Neptune et à la divine providence qui a laissé la vie sauve au malheureux garçon. Intentionnellement ou pas, le chevron avec ses pointes au centre de l’écu s’apparente à la gueule d’un requin montrant des dents.
Après une carrière canadienne de secrétaire militaire puis commissaire, Brook Watson se démarqua comme marchand, homme d’affaires et homme politique. Retourné en Angleterre son pays natal, il entretenait des liens commerciaux et politiques étroits avec le Canada tout en siégeant comme président de la Lloyd’s de Londres, sous-gouverneur de la Banque d’Angleterre et lord-maire de Londres. Il revint au Canada quelques fois à des fins militaires et politiques. Dans sa jeunesse, il avait été victime d’un événement tragique. À l’âge de 14 ans, un requin lui avait coupé une jambe dans le port de La Havane à Cuba. Cette calamité est le thème d’un tableau de John Singleton Copley et figure aussi de plusieurs façons dans les armoiries concédées à Watson lorsque créé baronet en 1803. Le blasonnement qui suit est adapté au français à partir de John Debrett, The Baronetage of England, vol. 2, Londres, 1815, p. 1126.
Armes : D’hermine au chevron engrêlé d’azur chargé de trois croissants d’argent accompagné de trois merlettes de sable, à une clé d’or passée en sautoir avec une épée au naturel garnie d’or brochantes sur la merlette en pointe, au canton d’azur chargé d’une jambe d’homme de carnation arrachée sous le genoux.
Cimier : Neptune issant des flots le tout au naturel, couronné d’or, portant une écharpe de sinople, la main dextre levée empoignant un trident d’or prêt à frapper, tenant de son bras senestre un bouclier d’argent, repoussant un requin en train de saisir sa proie le tout au naturel.
Devise: Scuto divino (Par le bouclier divin).
La jambe tronquée sur l’écu et Neptune chassant un requin au moment de saisir sa proie dans le cimier rappellent la mésaventure de Watson. La devise fait allusion au bouclier sur le bras de Neptune et à la divine providence qui a laissé la vie sauve au malheureux garçon. Intentionnellement ou pas, le chevron avec ses pointes au centre de l’écu s’apparente à la gueule d’un requin montrant des dents.