Annexe I
La noblesse contestée de Denis-Joseph Ruette d’Auteuil
Né à Paris vers 1617, Denis-Joseph Ruette d’Auteuil exerçait, à partir de 1643, la charge de Conseiller et maître d’hôtel ordinaire du roi. Il est indéniable que cet office était surtout réservé à des nobles, mais constituait-il leur apanage absolu? En excluait-on systématiquement les bourgeois? Précisons au départ que la désignation de « conseiller » qui précède « maître d’hôtel ordinaire du roi » est un ajout honorifique décerné par le roi à ses officiers. Il ne revêt pas de dimension juridique importante et ne constitue pas un indicateur fiable de noblesse ― nous le verrons plus bas [1].
Un échantillonnage portant sur l’origine sociale des maîtres d’hôtel du roi de la région parisienne au XVIIe siècle révèle les proportions suivantes : nobles 49,4 %; roturiers 32,9 %; écuyers 8’9 %; inconnus 8,9 %. Les écuyers sont classés séparément, pouvant être aussi bien des nobles authentiques que des commensaux affublés d’un titre honorifique [2]. Chose certaine, la région parisienne comptait au XVIIe siècle beaucoup de maîtres d’hôtel roturiers au service du roi.
Une longue liste des exempts de la convocation de l’arrière-ban du bailliage de Melun (près de Paris) en 1635 contient de nombreuses personnes qui exercent des fonctions de commensal tout en étant bourgeois de Paris, par exemple : Gilles Bourdin, doyen des maîtres d’hôtel ordinaires du roi, seigneur de Bougival, etc., (p. 109); feu Maximilien Grangier, maître des requêtes de l’hôtel du roi (p. 115); Jean Spisame, seigneur de Bisseaux et des Granges, maître d’hôtel ordinaire du roi (p. 119); Nicolas Vignier, maître des requêtes ordinaires de l’hôtel, conseiller du roi en ses conseils d’État et privé (p. 121). Guillaume Duval, pour sa part, est conseiller et médecin ordinaire du roi, lecteur et professeur de Sa Majesté es-langues grecque et latine (p.114). On y rencontre aussi une grande variété d’autres conseillers sans autre titre que celui de bourgeois de Paris, par exemple, conseillers du roi en ses conseils, conseillers d’État, conseillers au Parlement. Beaucoup de bourgeois étaient aussi seigneurs. La liste démontre qu’un noble pouvait, à côté de son titre de noblesse, signaler sa qualité de bourgeois de Paris qui comportait certains avantages [3]. Ce qualificatif qui rapprochait juridiquement son titulaire de la qualité de noble ne conférait pas pour autant la noblesse [4].
L’Édit royal établissant l'Hôpital général de Paris en avril 1656 est un autre document qui abonde en fonctionnaires roturiers que le roi nomme ses conseillers. L’article III énumère ses 26 « Directeurs & perpétuels Administrateurs » parmi lesquels se retrouvent 7 conseillers affectés à divers services de l’État dont Bertrand Drouard, conseiller et maître d’hôtel ordinaire du roi, et le bien connu juriste et avocat, Charles Loyseau dont nous reparlerons. Y figurent aussi 12 bourgeois de Paris dont 9 sont marchands et une seule personne potentiellement noble : Sauveur de Burlamaguy, écuyer [5].
Un dernier document offre un exemple d’un conseiller et maître d’hôtel ordinaire qui, tout en multipliant les charges, demeure roturier. Son nom paraît dans un acte du 9 mai 1656 : « Mre. Michel le Roy, Conseiller du Roi en ses Conseils d’État & Privé, Maître d’Hôtel ordinaire de Sa Majesté, & Commissaire à la conduite et police desdites Compagnies », c’est-à-dire des compagnies des deux cents chevaux légers et des mousquetaires de la garde du roi. Les actes de ce genre étalent religieusement les titres comme noble homme (une désignation bourgeoise), seigneur et écuyer et, a fortiori, des dignités plus élevées. Or, il n’y aucune mention de titre de noblesse pour le dénommé le Roy [6].
Du Puy de Clinchamps fait remarquer que « rares furent les fonctions de commensal qui donnèrent une noblesse transmissible. [7] » Il est vrai qu’on associait la notion de noblesse personnelle à certains offices, mais ce concept est plutôt vague. Ménestrier, s’appuyant sur Maître Jean Bacquet (avocat du roi, mort en 1597), affirme que ce genre de noblesse s’applique à « tous les Officiers des Cours du Royaume que nous nommons Supérieur », mais que cette noblesse ne devient héréditaire qu’à la troisième génération d’exercice du même office par une famille ayant vécu noblement [8]. La Roque, citant Charles Loyseau, souligne le caractère individuel de cette « Noblesse personnelle, qui n’a pas le pouvoir d’anoblir la lignée & les descendans de ces personnes ». Il met l’accent sur le fait que ces roturiers occupent des charges normalement réservées à la noblesse, une pratique répandue chez les gendarmes de la maison royale.
Plus loin dans son traité, La Roque, citant à nouveau Loyseau, parle d’une noblesse personnelle honoraire qui ne procure pas la noblesse et dont se qualifient eux-mêmes les titulaires de fonctions judiciaires : « C’est à ce sujet que Loiseau parlant de la Noblesse personnelle, dit que c’est une simple Noblesse honoraire dont se qualifient les Officiers de Justice & les Avocats, qui ne sont point Nobles de race, & qui n’ont point d’Office anoblissant, qu’elle ne donne pas les priviléges de la Noblesse réelle, comme l’exemption des Tailles et autres impositions. [9] »
Il est évident que l’office de Conseiller et maître d’hôtel ordinaire du roi qu’occupait Denis-Joseph ne conférait pas ipso facto la noblesse. S’il était roturier, elle lui permettait tout au plus d’afficher une noblesse personnelle et honoraire, non réglementée et non transmissible à la postérité, pas une noblesse réelle. Sophie de Laverny mentionne Isaïe Brochart, un maître d’hôtel roturier sous Henri IV qui avait transmis son office à un fils anobli [10]. S‘il est vrai que certaines charges débouchaient sur la noblesse après vingt ans de service, le décès en fonction ou l’exercice de la même charge pendant plusieurs générations ayant vécu noblement [11], le fait que Denis-Joseph Ruette d’Auteuil n’avait exercé sa charge que pendant cinq ou six ans au plus avant son départ pour le Canada l’exclut d’un titre nobiliaire acquis par cette voie.
On ne peut écarter du revers de la main la possibilité que Denis-Joseph ait été d'ancienne noblesse, car son contrat de mariage en 1647 avec Claire-Françoise de Clément du Vuault précise qu’il habite la paroisse Saint-Eustache de Paris et qu’il est fils du défunt Jean, écuyer, seigneur d’Auteuil et de la Rousselière. Archange Godbout, qui cite un extrait du contrat, ne croit pas à la noblesse des Ruette d’Auteuil : « Malgré leur prétention à user du titre d’écuyer, nous ne croyons pas que les Ruette fussent nobles ». Il a sans doute de bonnes raisons de se prononcer dans ce sens, mais il n’explique pas son raisonnement [12]. Néanmoins, la noblesse de Denis-Joseph demeure douteuse pour les raison suivantes : Talon l’avait proposé pour obtenir des lettres de noblesse en 1666; sa charge de Conseiller et maître d’hôtel ordinaire du roi, trop souvent citée comme preuve de noblesse, ne procurait pas en soi cette dignité; son père, qualifié d’écuyer, possédait des seigneuries, mais la mention d’écuyer était souvent honorifique et beaucoup de roturiers acquéraient des terres seigneuriales; l’analyse des armoiries qu’on lui attribue (un certain indice de noblesse) démontre qu’elles n’existaient vraisemblablement pas avant l’édit de 1696 promulgué plusieurs années après son décès en1679 [13]; et finalement, personne n’a pu avancer de preuves avérées de sa noblesse.
Un échantillonnage portant sur l’origine sociale des maîtres d’hôtel du roi de la région parisienne au XVIIe siècle révèle les proportions suivantes : nobles 49,4 %; roturiers 32,9 %; écuyers 8’9 %; inconnus 8,9 %. Les écuyers sont classés séparément, pouvant être aussi bien des nobles authentiques que des commensaux affublés d’un titre honorifique [2]. Chose certaine, la région parisienne comptait au XVIIe siècle beaucoup de maîtres d’hôtel roturiers au service du roi.
Une longue liste des exempts de la convocation de l’arrière-ban du bailliage de Melun (près de Paris) en 1635 contient de nombreuses personnes qui exercent des fonctions de commensal tout en étant bourgeois de Paris, par exemple : Gilles Bourdin, doyen des maîtres d’hôtel ordinaires du roi, seigneur de Bougival, etc., (p. 109); feu Maximilien Grangier, maître des requêtes de l’hôtel du roi (p. 115); Jean Spisame, seigneur de Bisseaux et des Granges, maître d’hôtel ordinaire du roi (p. 119); Nicolas Vignier, maître des requêtes ordinaires de l’hôtel, conseiller du roi en ses conseils d’État et privé (p. 121). Guillaume Duval, pour sa part, est conseiller et médecin ordinaire du roi, lecteur et professeur de Sa Majesté es-langues grecque et latine (p.114). On y rencontre aussi une grande variété d’autres conseillers sans autre titre que celui de bourgeois de Paris, par exemple, conseillers du roi en ses conseils, conseillers d’État, conseillers au Parlement. Beaucoup de bourgeois étaient aussi seigneurs. La liste démontre qu’un noble pouvait, à côté de son titre de noblesse, signaler sa qualité de bourgeois de Paris qui comportait certains avantages [3]. Ce qualificatif qui rapprochait juridiquement son titulaire de la qualité de noble ne conférait pas pour autant la noblesse [4].
L’Édit royal établissant l'Hôpital général de Paris en avril 1656 est un autre document qui abonde en fonctionnaires roturiers que le roi nomme ses conseillers. L’article III énumère ses 26 « Directeurs & perpétuels Administrateurs » parmi lesquels se retrouvent 7 conseillers affectés à divers services de l’État dont Bertrand Drouard, conseiller et maître d’hôtel ordinaire du roi, et le bien connu juriste et avocat, Charles Loyseau dont nous reparlerons. Y figurent aussi 12 bourgeois de Paris dont 9 sont marchands et une seule personne potentiellement noble : Sauveur de Burlamaguy, écuyer [5].
Un dernier document offre un exemple d’un conseiller et maître d’hôtel ordinaire qui, tout en multipliant les charges, demeure roturier. Son nom paraît dans un acte du 9 mai 1656 : « Mre. Michel le Roy, Conseiller du Roi en ses Conseils d’État & Privé, Maître d’Hôtel ordinaire de Sa Majesté, & Commissaire à la conduite et police desdites Compagnies », c’est-à-dire des compagnies des deux cents chevaux légers et des mousquetaires de la garde du roi. Les actes de ce genre étalent religieusement les titres comme noble homme (une désignation bourgeoise), seigneur et écuyer et, a fortiori, des dignités plus élevées. Or, il n’y aucune mention de titre de noblesse pour le dénommé le Roy [6].
Du Puy de Clinchamps fait remarquer que « rares furent les fonctions de commensal qui donnèrent une noblesse transmissible. [7] » Il est vrai qu’on associait la notion de noblesse personnelle à certains offices, mais ce concept est plutôt vague. Ménestrier, s’appuyant sur Maître Jean Bacquet (avocat du roi, mort en 1597), affirme que ce genre de noblesse s’applique à « tous les Officiers des Cours du Royaume que nous nommons Supérieur », mais que cette noblesse ne devient héréditaire qu’à la troisième génération d’exercice du même office par une famille ayant vécu noblement [8]. La Roque, citant Charles Loyseau, souligne le caractère individuel de cette « Noblesse personnelle, qui n’a pas le pouvoir d’anoblir la lignée & les descendans de ces personnes ». Il met l’accent sur le fait que ces roturiers occupent des charges normalement réservées à la noblesse, une pratique répandue chez les gendarmes de la maison royale.
Plus loin dans son traité, La Roque, citant à nouveau Loyseau, parle d’une noblesse personnelle honoraire qui ne procure pas la noblesse et dont se qualifient eux-mêmes les titulaires de fonctions judiciaires : « C’est à ce sujet que Loiseau parlant de la Noblesse personnelle, dit que c’est une simple Noblesse honoraire dont se qualifient les Officiers de Justice & les Avocats, qui ne sont point Nobles de race, & qui n’ont point d’Office anoblissant, qu’elle ne donne pas les priviléges de la Noblesse réelle, comme l’exemption des Tailles et autres impositions. [9] »
Il est évident que l’office de Conseiller et maître d’hôtel ordinaire du roi qu’occupait Denis-Joseph ne conférait pas ipso facto la noblesse. S’il était roturier, elle lui permettait tout au plus d’afficher une noblesse personnelle et honoraire, non réglementée et non transmissible à la postérité, pas une noblesse réelle. Sophie de Laverny mentionne Isaïe Brochart, un maître d’hôtel roturier sous Henri IV qui avait transmis son office à un fils anobli [10]. S‘il est vrai que certaines charges débouchaient sur la noblesse après vingt ans de service, le décès en fonction ou l’exercice de la même charge pendant plusieurs générations ayant vécu noblement [11], le fait que Denis-Joseph Ruette d’Auteuil n’avait exercé sa charge que pendant cinq ou six ans au plus avant son départ pour le Canada l’exclut d’un titre nobiliaire acquis par cette voie.
On ne peut écarter du revers de la main la possibilité que Denis-Joseph ait été d'ancienne noblesse, car son contrat de mariage en 1647 avec Claire-Françoise de Clément du Vuault précise qu’il habite la paroisse Saint-Eustache de Paris et qu’il est fils du défunt Jean, écuyer, seigneur d’Auteuil et de la Rousselière. Archange Godbout, qui cite un extrait du contrat, ne croit pas à la noblesse des Ruette d’Auteuil : « Malgré leur prétention à user du titre d’écuyer, nous ne croyons pas que les Ruette fussent nobles ». Il a sans doute de bonnes raisons de se prononcer dans ce sens, mais il n’explique pas son raisonnement [12]. Néanmoins, la noblesse de Denis-Joseph demeure douteuse pour les raison suivantes : Talon l’avait proposé pour obtenir des lettres de noblesse en 1666; sa charge de Conseiller et maître d’hôtel ordinaire du roi, trop souvent citée comme preuve de noblesse, ne procurait pas en soi cette dignité; son père, qualifié d’écuyer, possédait des seigneuries, mais la mention d’écuyer était souvent honorifique et beaucoup de roturiers acquéraient des terres seigneuriales; l’analyse des armoiries qu’on lui attribue (un certain indice de noblesse) démontre qu’elles n’existaient vraisemblablement pas avant l’édit de 1696 promulgué plusieurs années après son décès en1679 [13]; et finalement, personne n’a pu avancer de preuves avérées de sa noblesse.
Notes
Tous les sites consultés le 12 sept. 2015.
[1] Voir aussi « conseiller du roi » sur le site : http://provinces.francaises.free.fr/lexique_C.htm.
[2] Sophie de LAVERNY, Les Domestiques commensaux du roi de France au XVIIe siècle, Paris, Presses de l’Université Paris-Sorbonne, 2002, p. 221-222.
[3] Revue historique, nobiliaire et biographique, Paris, J.B. Dumoulin, nos 3-4, mars-avril 1872, p. 109-121 : https://books.google.ca/books?id=p9k6AQAAMAAJ&pg=PA119&lpg=PA119&dq=maitre+d%27h%C3%B4tel+ordinaire+du+roi+bourgeois&source=bl&ots=qcmD3Jujp3&sig=my1_Y7HgfQvjEfQjTG2jU2bYo10&hl=en&sa=X&ved=0CCkQ6AEwAWoVChMI_tTJ07jdxwIVUxmSCh2gXAPz#v=onepage&q=maitre%20d'h%C3%B4tel%20ordinaire%20du%20roi%20bourgeois&f=false .
[4] Boris BOVE et Caroline BOURLET, « Noblesse indigène, noblesse de service et bourgeoisie anoblie : les mutations de l’aristocratie parisienne (XIe-XVe siècles) », dans Les nobles et la ville dans l’espace francophone (XIIe-XVIe siècles), dir. T. Dutour, Paris, PUPS, 2010, p. 161-198, voir p. 16 sur https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640432/file/Noblesse_article_Bove_Bourlet_4.pdf.
[5] « Édit du roi portant établissement de l'hôpital général, avril 1656 » dans Recueil d’édits, déclarations, arrests et ordonnance & c. concernant l’Hôpital général, Paris, Thiboust, imprimeur du roy, 1745, p. 5 :
https://books.google.ca/books?id=U7M6iRtU3lkC&pg=PA4&lpg=PA4&dq=Bertrand+Drouard,+conseiller+et+ma%C3%AEtre+d%27h%C3%B4tel+ordinaire+bourgeois&source=bl&ots=7UMVzozzTj&sig=e7NcKrNBNTDAm_mzIGL1X35APmQ&hl=en&sa=X&ved=0CCkQ6AEwAmoVChMIpPabiZjlxwIVD0ySCh1PhADR#v=onepage&q=Bertrand%20Drouard%2C%20conseiller%20et%20ma%C3%AEtre%20d'h%C3%B4tel%20ordinaire%20bourgeois&f=false.
[6] Armorial général ou registre de la noblesse de France, registre cinquième, Paris, Imprimerie de Pierre Brault, 1764, p. 153 :
https://books.google.ca/books?id=XUFJAAAAcAAJ&pg=PA153&lpg=PA153&dq=ma%C3%AEtre+michel+le+roy+conseil+d%27etat+ma%C3%AEtre+d%27h%C3%B4tet+ordinaire+du+roi&source=bl&ots=_8cyxd7Z4h&sig=Tm8h5cxgXRMF4Fjl0qgvCJ3ySGY&hl=en&sa=X&ved=0CB8Q6AEwAGoVChMI1vbil4XcxwIVg1KSCh0QHg61#v=onepage&q=ma%C3%AEtre%20michel%20le%20roy%20conseil%20d'etat%20ma%C3%AEtre%20d'h%C3%B4tet%20ordinaire%20du%20roi&f=false.
[7] Philippe du PUY de CLINCHAMPS. La noblesse, (Que sais-je?), Paris, Presses universitaires de France, 1968, p. 27.
[8] Claude-François MÉNESTRIER, Les diverses espèces de noblesse, Paris, J.B. de la Caille, 1682, p. 246 : https://books.google.fr/books?id=D61AAAAAcAAJ&printsec=frontcover&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false.
[9] Gilles-André de LA ROQUE, Traité de la noblesse, Rouen, Nicolas le Boucher et Pierre Cailloue, 1710, p. 266 et 390 : https://books.google.ca/books?id=dbOfMEQWVTEC&pg=PA266&lpg=PA266&dq=la+roque+trait%C3%A9+de+la+noblesse+noblesse+personnelle&source=bl&ots=I_S5LxPRWQ&sig=YII4cJit6-u-euWdxj6PBa932ao&hl=en&sa=X&ved=0CC8Q6AEwA2oVChMI1_6K7ePgxwIViUOSCh2Nrg0O#v=onepage&q=la%20roque%20trait%C3%A9%20de%20la%20noblesse%20noblesse%20personnelle&f=false.
[10] De LAVERNY, op. cit., p. 222.
[11] Voir les charges et conditions conférant la noblesse sur les sites : http://www.memodoc.fr/articles-num-12.html et http://erwan.gil.free.fr/index.php?mod=freepages&pageid=112.
[12] A. GODBOUT, « Ruette d’Auteuil » dans Mémoires de la Société généalogique Canadienne-Française, vol. 5, no 1, janv. 1952, p. 10-11.
[13] Voir la section concernant les armoiries attribuées à Denis-Joseph Ruette d’Auteuil dans l’article.
Tous les sites consultés le 12 sept. 2015.
[1] Voir aussi « conseiller du roi » sur le site : http://provinces.francaises.free.fr/lexique_C.htm.
[2] Sophie de LAVERNY, Les Domestiques commensaux du roi de France au XVIIe siècle, Paris, Presses de l’Université Paris-Sorbonne, 2002, p. 221-222.
[3] Revue historique, nobiliaire et biographique, Paris, J.B. Dumoulin, nos 3-4, mars-avril 1872, p. 109-121 : https://books.google.ca/books?id=p9k6AQAAMAAJ&pg=PA119&lpg=PA119&dq=maitre+d%27h%C3%B4tel+ordinaire+du+roi+bourgeois&source=bl&ots=qcmD3Jujp3&sig=my1_Y7HgfQvjEfQjTG2jU2bYo10&hl=en&sa=X&ved=0CCkQ6AEwAWoVChMI_tTJ07jdxwIVUxmSCh2gXAPz#v=onepage&q=maitre%20d'h%C3%B4tel%20ordinaire%20du%20roi%20bourgeois&f=false .
[4] Boris BOVE et Caroline BOURLET, « Noblesse indigène, noblesse de service et bourgeoisie anoblie : les mutations de l’aristocratie parisienne (XIe-XVe siècles) », dans Les nobles et la ville dans l’espace francophone (XIIe-XVIe siècles), dir. T. Dutour, Paris, PUPS, 2010, p. 161-198, voir p. 16 sur https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640432/file/Noblesse_article_Bove_Bourlet_4.pdf.
[5] « Édit du roi portant établissement de l'hôpital général, avril 1656 » dans Recueil d’édits, déclarations, arrests et ordonnance & c. concernant l’Hôpital général, Paris, Thiboust, imprimeur du roy, 1745, p. 5 :
https://books.google.ca/books?id=U7M6iRtU3lkC&pg=PA4&lpg=PA4&dq=Bertrand+Drouard,+conseiller+et+ma%C3%AEtre+d%27h%C3%B4tel+ordinaire+bourgeois&source=bl&ots=7UMVzozzTj&sig=e7NcKrNBNTDAm_mzIGL1X35APmQ&hl=en&sa=X&ved=0CCkQ6AEwAmoVChMIpPabiZjlxwIVD0ySCh1PhADR#v=onepage&q=Bertrand%20Drouard%2C%20conseiller%20et%20ma%C3%AEtre%20d'h%C3%B4tel%20ordinaire%20bourgeois&f=false.
[6] Armorial général ou registre de la noblesse de France, registre cinquième, Paris, Imprimerie de Pierre Brault, 1764, p. 153 :
https://books.google.ca/books?id=XUFJAAAAcAAJ&pg=PA153&lpg=PA153&dq=ma%C3%AEtre+michel+le+roy+conseil+d%27etat+ma%C3%AEtre+d%27h%C3%B4tet+ordinaire+du+roi&source=bl&ots=_8cyxd7Z4h&sig=Tm8h5cxgXRMF4Fjl0qgvCJ3ySGY&hl=en&sa=X&ved=0CB8Q6AEwAGoVChMI1vbil4XcxwIVg1KSCh0QHg61#v=onepage&q=ma%C3%AEtre%20michel%20le%20roy%20conseil%20d'etat%20ma%C3%AEtre%20d'h%C3%B4tet%20ordinaire%20du%20roi&f=false.
[7] Philippe du PUY de CLINCHAMPS. La noblesse, (Que sais-je?), Paris, Presses universitaires de France, 1968, p. 27.
[8] Claude-François MÉNESTRIER, Les diverses espèces de noblesse, Paris, J.B. de la Caille, 1682, p. 246 : https://books.google.fr/books?id=D61AAAAAcAAJ&printsec=frontcover&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false.
[9] Gilles-André de LA ROQUE, Traité de la noblesse, Rouen, Nicolas le Boucher et Pierre Cailloue, 1710, p. 266 et 390 : https://books.google.ca/books?id=dbOfMEQWVTEC&pg=PA266&lpg=PA266&dq=la+roque+trait%C3%A9+de+la+noblesse+noblesse+personnelle&source=bl&ots=I_S5LxPRWQ&sig=YII4cJit6-u-euWdxj6PBa932ao&hl=en&sa=X&ved=0CC8Q6AEwA2oVChMI1_6K7ePgxwIViUOSCh2Nrg0O#v=onepage&q=la%20roque%20trait%C3%A9%20de%20la%20noblesse%20noblesse%20personnelle&f=false.
[10] De LAVERNY, op. cit., p. 222.
[11] Voir les charges et conditions conférant la noblesse sur les sites : http://www.memodoc.fr/articles-num-12.html et http://erwan.gil.free.fr/index.php?mod=freepages&pageid=112.
[12] A. GODBOUT, « Ruette d’Auteuil » dans Mémoires de la Société généalogique Canadienne-Française, vol. 5, no 1, janv. 1952, p. 10-11.
[13] Voir la section concernant les armoiries attribuées à Denis-Joseph Ruette d’Auteuil dans l’article.