Chadwick’s Écu Complet for the Dominion of Canada / Chadwick conçoit un « écu complet » pour le Dominion du Canada
Chadwick’s Écu Complet for the Dominion of Canada
Écu complet is not a heraldic expression; it was coined by Edward Marion Chadwick to mean a complete shield. His inspiration came from German shields in which all the arms of a kingdom appear together, such as that of the ancient Kingdom of Prussia or that of the Holy Roman Empire of the German Nation. Chadwick’s zeal for a comprehensive shield made him willing to design arms for the territories that lacked them. In 1900 he conceived an écu complet for the British Empire where he added his own fanciful designs for Bermuda, Newfoundland, Prince Edward Island, the Northwest Territories and British Columbia. The shield used as that of the Dominion from 1876 to c. 1905 included both official arms and some derived from provincial seals, but the Northwest Territories and Yukon were absent although they were part of Confederation since 1870 and 1898 respectively. Moreover the arrangement on the shield lacked symmetry, something that annoyed Chadwick (fig. 1). In 1903 he came up with a revised shield which was made symmetric by including several of his own compositions (fig. 2). As provinces received new grants of arms, Chadwick’s designs were gradually dropped to receive the registered ones. The present arms of the Yukon are partly based on Chadwick’s earlier creation.
Écu complet is not a heraldic expression; it was coined by Edward Marion Chadwick to mean a complete shield. His inspiration came from German shields in which all the arms of a kingdom appear together, such as that of the ancient Kingdom of Prussia or that of the Holy Roman Empire of the German Nation. Chadwick’s zeal for a comprehensive shield made him willing to design arms for the territories that lacked them. In 1900 he conceived an écu complet for the British Empire where he added his own fanciful designs for Bermuda, Newfoundland, Prince Edward Island, the Northwest Territories and British Columbia. The shield used as that of the Dominion from 1876 to c. 1905 included both official arms and some derived from provincial seals, but the Northwest Territories and Yukon were absent although they were part of Confederation since 1870 and 1898 respectively. Moreover the arrangement on the shield lacked symmetry, something that annoyed Chadwick (fig. 1). In 1903 he came up with a revised shield which was made symmetric by including several of his own compositions (fig. 2). As provinces received new grants of arms, Chadwick’s designs were gradually dropped to receive the registered ones. The present arms of the Yukon are partly based on Chadwick’s earlier creation.
Fig. 1 The shield of the Dominion from 1876 to the beginning of the twentieth century. Queen Victoria granted the first four arms in 1868: Ontario, Quebec, New Brunswick, and Nova Scotia. The armorial devices of Manitoba and Prince Edward Island are derived from their seals. British Columbia is represented by a badge it adopted in 1870. The arrangement lacks the symmetry Chadwick was looking for. From a Wedgwood plate, Vachon Collection, Canadian Museum of History.
Fig. 1 L’écu du Dominion de 1876 jusqu’au début du 20e siècle. La reine Victoria avait assigné les quatre premières armes en 1868 : Ontario, Québec, Nouveau-Brunswick et Nouvelle-Écosse. Le Manitoba et l’Île-du-Prince-Edward ont repris l’imagerie de leur sceau. Un insigne adopté en 1870 représente la Colombie-Britannique. L’agencement n’a pas la symétrie que Chadwick souhaitait. Sur une assiette Wedgwood, collection Vachon, Musée canadien de l’histoire.
Fig. 2 An example of Chadwick’s écu complet or complete shield designed in 1903. The arrangement of the arms is as follows: 1st row from left to right: Ontario, Quebec, Nova Scotia; 2nd row: New Brunswick (first four arms granted by royal warrant), British Columbia (assumed, designed by Rev. Arthur John Beanlands), Prince Edward Island; 3rd row Northwest Territories, Yukon (all three assumed, Chadwick creations) and Manitoba (assumed from its seal). Unmarked plate made in Austria or Germany, Vachon Collection, Canadian Museum of History.
Fig. 2 Un exemple de l’écu complet que Chadwick avait conçu en 1903. L’agencement des armes est le suivant : 1re rangée de gauche à droite : Ontario, Québec, et Nouvelle-Écosse; 2e Nouveau-Brunswick (les quatre premières armes assignées par décret royal), Colombie-Britannique (conçues par le révérend Arthur John Beanlands, libre adoption); Île-du-Prince-Edouard; 3e Territoires du Nord-Ouest, Yukon (les trois conçues par Chadwick, libre adoption), Manitoba (tirées de son sceau, libre adoption). Assiette sans marque, fabriquée en Autriche ou Allemagne, collection Vachon, Musée canadien de l’histoire.
Chadwick conçoit un « écu complet » pour le Dominion du Canada
L’expression « écu complet » n’appartient pas au vocabulaire héraldique. L’héraldiste Edward Marion Chadwick en faisait usage pour désigner l’écu d’un royaume qui incluait tous les armes de ses territoires. Son inspiration lui venait d’exemples allemands comme les armes de l’ancien royaume de Prusse ou celles du Saint-Empire romain de la nation germanique. Le zèle de Chadwick pour un écu représentatif le poussait à créer des armoiries pour les territoires qui en manquaient. En 1900, il avait conçu un écu complet pour l’Empire britannique où il introduisait ses propres créations fantaisistes pour les Bermudes, Terre-Neuve, l’Île-du-Prince-Edward, les Territoires du Nord-Ouest et la Colombie-Britannique. L’écu qui représentait le Dominion de 1876 jusqu’à 1905 environ se composait d’armes concédées et d’emblèmes tirés des sceaux provinciaux, mais n’y figuraient pas les Territoires du Nord-Ouest et le Yukon, joints à la Confédération en 1870 et 1898 respectivement. Par surcroit, l’agencement sur l’écu manquait de symétrie, ce qui agaçait beaucoup Chadwick (fig. 1). En 1903, il révisa l’ensemble pour le rendre symétrique en y introduisant plusieurs de ces compositions (fig. 2). À mesure que des provinces recevaient des armoiries homologuées, elles remplaçaient les emblèmes de Chadwick sur l’écu révisé. Les armoiries actuelles du Yukon s’inspirent en partie de la conception plus ancienne de Chadwick.
L’expression « écu complet » n’appartient pas au vocabulaire héraldique. L’héraldiste Edward Marion Chadwick en faisait usage pour désigner l’écu d’un royaume qui incluait tous les armes de ses territoires. Son inspiration lui venait d’exemples allemands comme les armes de l’ancien royaume de Prusse ou celles du Saint-Empire romain de la nation germanique. Le zèle de Chadwick pour un écu représentatif le poussait à créer des armoiries pour les territoires qui en manquaient. En 1900, il avait conçu un écu complet pour l’Empire britannique où il introduisait ses propres créations fantaisistes pour les Bermudes, Terre-Neuve, l’Île-du-Prince-Edward, les Territoires du Nord-Ouest et la Colombie-Britannique. L’écu qui représentait le Dominion de 1876 jusqu’à 1905 environ se composait d’armes concédées et d’emblèmes tirés des sceaux provinciaux, mais n’y figuraient pas les Territoires du Nord-Ouest et le Yukon, joints à la Confédération en 1870 et 1898 respectivement. Par surcroit, l’agencement sur l’écu manquait de symétrie, ce qui agaçait beaucoup Chadwick (fig. 1). En 1903, il révisa l’ensemble pour le rendre symétrique en y introduisant plusieurs de ces compositions (fig. 2). À mesure que des provinces recevaient des armoiries homologuées, elles remplaçaient les emblèmes de Chadwick sur l’écu révisé. Les armoiries actuelles du Yukon s’inspirent en partie de la conception plus ancienne de Chadwick.